État de stress post-traumatique

Trouble de stress traumatique. Les événements qui amènent une personne à ressentir de la peur, de l’horreur ou de la honte sont plus susceptibles de déclencher un ESPT. Les symptômes se manifestent souvent dans les trois mois suivant l’événement traumatique, mais ce délai n’est pas immuable. Les symptômes de l’EPST coexistent souvent avec ceux d’autres troubles tels que la dépression, l’anxiété et la toxicomanie. Dans cet article, nous examinerons les symptômes du trouble de stress post-traumatique et certains traitements possibles.

Qu’est-ce que le trouble de stress post-traumatique exactement ?

Le trouble de stress post-traumatique (TSPD) est caractérisé par un ensemble de symptômes qui apparaissent après une exposition à des événements traumatisants, émotions négatives fortes et fonctionnement altéré. Quatre à dix pour cent des personnes exposées à des événements traumatiques ont des séquelles psychologiques importantes. Lorsque ces symptômes ne disparaissent pas, c’est un signe de trouble de stress post-traumatique.

Le trouble de stress post-traumatique (SSPT) affecte ceux qui ont subi ou vu un traumatisme extrême. Les catastrophes naturelles, les actes de violence, la guerre, les attentats terroristes et les accidents catastrophiques sont tous considérés comme des événements traumatisants. Ces incidents compromettent la sécurité physique ou mentale des personnes impliquées et de leur entourage, évoquant des sentiments de peur, d’horreur et de culpabilité chez ceux qui les ont vécus.

Ces symptômes peuvent être divisés en quatre catégories selon les critères de diagnostic du DSM-5 :

la reviviscence ;

l’évitement ;

les altérations négatives persistantes dans les cognitions et l’humeur ;

l’hyperréactivité.

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Comment reconnaître les symptômes du trouble de stress post-traumatique ?

Les symptômes se manifestent souvent plusieurs mois après le premier événement. Ils sont répartis en trois catégories différentes :

  • les symptômes de réveil du traumatisme (flashbacks, cauchemars) surviennent lorsqu’une personne se souvient d’un événement traumatisant.
  • éviter les symptômes : essayer de rester à l’écart de tout ce qui peut évoquer des souvenirs traumatisants. Cela peut éventuellement provoquer une amnésie. L’individu peut se replier sur lui-même, devenir moins empathique et avoir du mal à communiquer avec ses proches.

Les troubles du sommeil, l’incapacité à se concentrer et l’irritabilité sont quelques-uns des symptômes qui indiquent une hyperactivité neurovégétative. Ces signes et symptômes entraînent une détresse importante ou une modification de la façon dont on fonctionne dans sa vie personnelle, sociale ou professionnelle.Les sujets souffrant de stress post-traumatique présentent souvent une anxiété ou une dépression concomitante, ainsi que l’émergence de schémas de consommation addictifs.

Souvent, l’ESPT s’accompagne de dépression et, dans les cas extrêmes, le suicide est une possibilité réelle. Ceux qui souffrent de cette condition sont plus susceptibles de se livrer à l’abus de substances, comme c’est le cas avec toute maladie mentale. Les psychologues y voient une tentative d’automédication ; pourtant, les médicaments en question ne feront rien pour améliorer l’état des patients. En fait, ceux qui ont eu un ESPT sont plus susceptibles de souffrir de dépression, d’anxiété ou de toxicomanie que la population générale.

Comment traiter et prévenir le trouble de stress post-traumatique ?

Les médicaments et les interventions psychosociales se sont révélés efficaces dans le traitement de l’ESPT.Le principal traitement psychologique de l’ESPT est la thérapie cognitivo-comportementale. Cela signifie examiner comment l’esprit des gens fonctionne pendant et après un traumatisme, en particulier comment ils se souviennent et réagissent à l’événement traumatique. La plupart des cas d’ESPT se résolvent d’eux-mêmes avec le temps, même en l’absence de traitement, et le but de la thérapie est d’accélérer ce processus naturel de récupération ou d’oubli.

En raison de la diminution naturelle de l’horreur avec le temps, il a été démontré que la confrontation à des souvenirs traumatisants dans un environnement sûr peut aider une personne à se sentir moins affligée et déprimée par eux. On parle de désensibilisation, une technique souvent utilisée en thérapie cognitivo-comportementale. Lorsque les symptômes induits par l’ESPT réapparaissent, ainsi que lorsque le fonctionnement social ou professionnel décline, les traitements psychologiques semblent les plus efficaces. Une de ces méthodes de traitement qui s’est avérée efficace pour l’ESPT est la désensibilisation et le retraitement des mouvements oculaires (EMDR).

Que disent les études sur le trouble de stress post-traumatique ?

Les avancées significatives de la recherche fondamentale et clinique au cours des deux dernières décennies ont permis de mieux comprendre les fondements physiopathologiques du problème. Ces études ont aidé à affiner les politiques d’intervention précoce pour les personnes sur le point de vivre des événements traumatisants. Cependant, de nombreuses personnes aux prises avec un trouble de stress post-traumatique ne demandent pas d’aide tant que le problème n’est pas enraciné. Des études sont actuellement menées pour en savoir plus sur les causes biologiques et neuropsychologiques de la progression chronique du problème et pour identifier les facteurs de risque de rechute après traitement.